celle qui voit

sculpture

« L’ogre avait sept filles, qui n’étaient encore que des enfants… On les avait fait coucher de bonne heure et elles étaient toutes les sept dans un grand lit, ayant chacune une couronne d’or sur la tête. » Toutes les sept se feront égorger, à cause d’une ruse du petit Poucet et d’une fringale de leur papa. L’une est réveillée et voit ce qui se trame…

Terre enfumée, tissu, bois.

les infantes

sculpture

Deux petites infantes, noyées dans leur « guardainfante ». Elles pourraient être accablées par leur royale condition, mais heureusement  leur taux de consanguinité empêche leur juste perception des choses. Tant mieux pour elles.

dans notre assiette

choses tentées

J’ai entamé une série de gravures sur ce qui se passe dans nos assiettes. Enfin juste avant nos assiettes. Deux ou trois vidéos de L214, quelques décisions gouvernementales écocides, et voilà un sujet inépuisable. Je ne sais pas si je dois m’en réjouir.

Gravures sur bois ou sur lino, tirages à l’encre noire sur collages en couleur. 45 x 64 cm

 

bois encrés

choses tentées

Ça fait un moment que je voulais imprimer la coupe d’un tronc d’arbre.

Après pas mal de tâtonnements, du style « tiens, je vais creuser les cernes les plus tendres à la gouge, ça fera l’affaire » (résultat : ça ne fait pas l’affaire du tout), je suis tombée sur le site d’un artiste qui sait faire, et donc j’ai fait.

L’arbre est un acacia ; pour bien faire ressortir les cernes, il faut un bon ponçage préalable, puis on passe la surface au chalumeau : tous les détails se révèlent, d’autres se créent, des fissures, des craquèlements… Un coup de brosse métallique pour nettoyer, c’est prêt pour l’encrage.

Ici, l’encre est à l’huile, fluide mais pas trop (Sakura), l’impression se fait à la cuillère à soupe et à la patience, et le résultat n’est pas mal…

Le site de l’artiste est là : http://www.bryannashgill.com/

Depuis je fouille les bois avoisinants à la recherche d’une belle tranche d’arbre qu’un forestier aurait oubliée.

monument équestre

sculpture

Un travail entamé depuis longtemps, et pas encore tout à fait fini : un bébé princier assoupi sur sa monture.

L’âne est fait en terre-papier, sur une armature métallique, puis peint. La technique permet (en principe) de réaliser des grandes pièces pas trop lourdes, et qui ne sont pas très sensibles au retrait à la cuisson.

Il me reste à coudre un beau manteau, s’étalant avec le plus de majesté possible sur la croupe de l’âne.

Terre-papier, terre, tissus, bois, peinture…