C’est le 21 décembre, la journée s’est passée dans l’atelier de Fabrice Aliaga.
Modelage, cuisson, enfumage, et en plus demain, les jours rallongent. C’est parfait.
C’est le 21 décembre, la journée s’est passée dans l’atelier de Fabrice Aliaga.
Modelage, cuisson, enfumage, et en plus demain, les jours rallongent. C’est parfait.
Un projet déjà un peu ancien, mais que j’aime bien (en fait, j’aime bien dès qu’il y a un squelette ; j’ai raté ma vocation de gardienne de galerie paléontologique) : un crâne mâchoires grandes ouvertes, et deux belles canines, le tout suspendu dans les airs.
Calcaire ; dents en papier, fils de fer et de cuivre.
Un quelqu’un que je vois peu mais avec plaisir m’a parlé de la gravure sur Tetra Pak.
Il faut commencer par boire 1 litre d’un liquide quelconque, mais conditionné en brique, puis ouvrir l’emballage, y découper un morceau aux dimensions confortables, puis graver la face interne. En grattouillant à la pointe sèche, on obtient des traits ; au papier de verre, des gris ; en enlevant le plastique et l’aluminium, on découvre le carton, et on obtient des noirs. En découpant carrément des morceaux, on a le blanc du papier…
La technique a un petit côté garage très, très sympathique, et le résultat est plein de bonnes surprises.
Fabrice Aliaga est sculpteur-céramiste. Ses récents petits personnages sont très émouvants…
http://aliaga-sculpteur.over-blog.com/
Il anime également un atelier de céramique où il fait bon travailler : avis éclairés / matériel / grand four / feu de bois / café (décaféiné le soir) / humour (pas décaféiné !)
A l’origine de ces dessins, il y a des gribouillages faits lors de réunion, puis ce constat : le dessin-réunion est savoureux…
Pourquoi ne pas tenter ce genre d’aventure graphique sur grand format ?
Ce fut fait, en compagnie d’encres de stylo-encre, qui ont la bonne idée de virer de façon imprévisible du bleu à toutes sortes de nuances étranges. J’ai emprunté à Ernst Haeckel un peu de ses incroyables gravures, et piqué à Hokusaï une ou deux carpes, et quelques unes de ses idées scabreuses au sujet de l’érotisme féminin.
Encres sur papier, 120 x 80 cm environ.