Vanité

sculpture

Un projet déjà un peu ancien, mais que j’aime bien (en fait, j’aime bien dès qu’il y a un squelette ; j’ai raté ma vocation de gardienne de galerie paléontologique) : un crâne mâchoires grandes ouvertes, et deux belles canines, le tout suspendu dans les airs.

Calcaire ; dents en papier, fils de fer et de cuivre.

gravure sur Tetra Pak

choses tentées

Un quelqu’un que je vois peu mais avec plaisir m’a parlé de la gravure sur Tetra Pak.

Il faut commencer par boire 1 litre d’un liquide quelconque, mais conditionné en brique, puis ouvrir l’emballage, y découper un morceau aux dimensions confortables, puis graver la face interne. En grattouillant à la pointe sèche, on obtient des traits ; au papier de verre, des gris ; en enlevant le plastique et l’aluminium, on découvre le carton, et on obtient des noirs. En découpant carrément des morceaux, on a le blanc du papier…

La technique a un petit côté garage très, très sympathique, et le résultat est plein de bonnes surprises.

Divagations

dessin, peinture

A l’origine de ces dessins, il y a des gribouillages faits lors de réunion, puis ce constat : le dessin-réunion est savoureux…

  • car libéré de tout objectif ;
  • car erratique, proliférant dans toute la page, débordant de lui même ;
  • car fait avec les moyens du bord, mais exploités avec un soin inversement proportionnel à l’intérêt de la réunion.

Pourquoi ne pas tenter ce genre d’aventure graphique sur grand format ?

Ce fut fait, en compagnie d’encres de stylo-encre, qui ont la bonne idée de virer de façon imprévisible du bleu à toutes sortes de nuances étranges. J’ai emprunté à Ernst Haeckel un peu de ses incroyables gravures, et piqué à Hokusaï une ou deux carpes, et quelques unes de ses idées scabreuses au sujet de l’érotisme féminin.

Encres sur papier, 120 x 80 cm environ.