Je continue à dessiner à Kairos ; c’est la pause récréative du mercredi. En ligne de mire, une exposition à St Dyé sur Loire cet été qui se précise : motivant.
Je continue à dessiner à Kairos ; c’est la pause récréative du mercredi. En ligne de mire, une exposition à St Dyé sur Loire cet été qui se précise : motivant.
Depuis fin août, en compagnie de deux amis, je dessine régulièrement sur le chantier Kairos, à Montlivault. C’est un chantier d’insertion, qui fabrique des bateaux de Loire. Planqué derrière la dégauchisseuse (un endroit sûr), on tente de capter à la volée les gestes, les paroles, et bien sûr l’évolution des chantiers. L’idée serait ensuite de montrer et d’éditer ces dessins, pour faire valoir la belle idée et la belle équipe qu’est Kairos…
Pour en savoir plus c’est là :
Ce sont nos compagnons de couette (ou du dessous de l’évier, ou de l’arrière du radiateur), on ne les voit pas mais on les pourchasse sans la moindre compassion.
Au milieu d’un arsenal de poils allergènes et de pattes crochues, ils jettent un regard implorant : aimez-nous…
Dessins à la mine plomb sur papier blanc, 50 x 32,5 cm.
6 petits composts gravés, certains bricolés par collages (les 3 derniers) ; les plaques fragiles supportent mal les essuyages répétés et finissent par se décomposer : c’est le thème…
J’avoue, je suis fascinée par le compost. Là dedans, la distinction entre vie et mort n’a plus grand sens, tout se transforme, fourmille, repousse… Comment dessiner ça ?
2 tentatives : en superposant plusieurs couches, le dessin finit par composter à son tour, on ne reconnaît plus rien.
A l’origine de ces dessins, il y a des gribouillages faits lors de réunion, puis ce constat : le dessin-réunion est savoureux…
Pourquoi ne pas tenter ce genre d’aventure graphique sur grand format ?
Ce fut fait, en compagnie d’encres de stylo-encre, qui ont la bonne idée de virer de façon imprévisible du bleu à toutes sortes de nuances étranges. J’ai emprunté à Ernst Haeckel un peu de ses incroyables gravures, et piqué à Hokusaï une ou deux carpes, et quelques unes de ses idées scabreuses au sujet de l’érotisme féminin.
Encres sur papier, 120 x 80 cm environ.
Il y a eu d’abord la trouvaille de fonds de tonneaux, puis l’idée que quelques trognes rendues béates par l’ivresse y auraient toute leur place.
Gouache et encre sur papier marouflé.
Une série de visages plus ou moins étranges, émergeant de l’obscurité.
Dessins sur papier de soie, entre 2 plaques de verre. 40 x 30 cm environ.
Une petite faune improbable, aux regards mélancoliques…
Mine de plomb sur papier, 48 x 30 cm environ.