Une série de 3 gravures sur bois perdu. Les rives de la Loire telles qu’on les souhaite, ou pas.
Gravures sur bois perdu, format papier 30 x 30 cm, 12 exemplaires.
Une série de 3 gravures sur bois perdu. Les rives de la Loire telles qu’on les souhaite, ou pas.
Gravures sur bois perdu, format papier 30 x 30 cm, 12 exemplaires.
J’ai entamé une série de gravures sur ce qui se passe dans nos assiettes. Enfin juste avant nos assiettes. Deux ou trois vidéos de L214, quelques décisions gouvernementales écocides, et voilà un sujet inépuisable. Je ne sais pas si je dois m’en réjouir.
Gravures sur bois ou sur lino, tirages à l’encre noire sur collages en couleur. 45 x 64 cm
J’ai fait une autre tentative, avec deux acacias embrassés. Le ponçage est plus minutieux (ça vaut la peine de passer du temps sur cette opération), j’ai enlevé toute l’écorce, et voilà…
Ça fait un moment que je voulais imprimer la coupe d’un tronc d’arbre.
Après pas mal de tâtonnements, du style « tiens, je vais creuser les cernes les plus tendres à la gouge, ça fera l’affaire » (résultat : ça ne fait pas l’affaire du tout), je suis tombée sur le site d’un artiste qui sait faire, et donc j’ai fait.
L’arbre est un acacia ; pour bien faire ressortir les cernes, il faut un bon ponçage préalable, puis on passe la surface au chalumeau : tous les détails se révèlent, d’autres se créent, des fissures, des craquèlements… Un coup de brosse métallique pour nettoyer, c’est prêt pour l’encrage.
Ici, l’encre est à l’huile, fluide mais pas trop (Sakura), l’impression se fait à la cuillère à soupe et à la patience, et le résultat n’est pas mal…
Le site de l’artiste est là : http://www.bryannashgill.com/
Depuis je fouille les bois avoisinants à la recherche d’une belle tranche d’arbre qu’un forestier aurait oubliée.
Les on-dit se terminent, ils sont presque tous imprimés. En exclusivité, voici l’arrière-cuisine, les tambouilles préparatoires ; j’ai évacué les pages comportant des calculs faux (diviser par 2 la largeur d’un A3, soit 29,7 cm, est toujours une épreuve).
La fin des on-dit… Les 2 premières images s’inspirent d’un mural de Seth Malland, visible là : http://creastreet.blogspot.fr/2012/06/seth-cest-blois.html
Une série en cours : des illustrations en linogravure sur des « on-dit » blésois, récoltés ici et là.
Je suis preneuse de tout on-dit supplémentaire, qu’il soit vérifié ou non (les moins vérifiables étant les plus recherchés) ; il m’en faudra 10, sinon c’est pas drôle.
Le tout s’inscrira dans les 40 ans du Grife, là : https://sites.google.com/site/grifeblois/
Allez, c’est pas tout, il m’en reste (7) 5 à graver, je reprends mes gouges.
C’est l’été et c’est la saison idéale pour faire du cyanotype.
Il faut 2 produits magiques*, du papier (type aquarelle ; il lui faudra apprécier l’eau), de l’eau donc, un peu de pénombre, de l’air et du soleil ; un hamac à proximité est un plus. Je n’irai pas plus loin dans la recette, plein de sites très bien faits la donnent (mais bizarrement sans évoquer l’intérêt du hamac).
Voilà quelques essais : des bestioles sous-marines, translucides, faites en sacs plastiques. On peut y voir une allusion à la soupe de déchets qui tourbillonne au large du Pacifique…
*Du ferricyanure de potassium et du citrate de fer ammoniacal vert. Dilués et mélangés, ils deviennent photo-sensibles, et bleuissent au développement.
Comme avec le Tetra Pak, pas de peur de rater avec le plastique…
A gauche, une gravure d’après une photo, visible là : http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/055.htm.
Il ya longtemps, un certain Jean-Louis Doze a photographié trois Fuégiens ; ils ont l’air effarouché, mais intrigué ; j’aime bien leur fragilité, leur torsion, la position des jambes… Pour l’occasion, leur appartenance au règne humain n’est plus totale, et ils contemplent un proche, qui n’a pas eu de chance.
Une imagette en linogravure, à la plaque perdue. Le terme « plaque perdue » est à prendre au sérieux : après 10 tirages dont 9 mal calés, il ne reste qu’une plaque rongée de partout et inutilisable, sauf pour immobiliser un meuble bancal.
La technique pourrait donc donner lieu au regret. Mais son coté radical coupe court au doute existentiel : bref, c’est plutôt jubilatoire.