J’ai fait une autre tentative, avec deux acacias embrassés. Le ponçage est plus minutieux (ça vaut la peine de passer du temps sur cette opération), j’ai enlevé toute l’écorce, et voilà…
choses tentées
bois encrés
choses tentéesÇa fait un moment que je voulais imprimer la coupe d’un tronc d’arbre.
Après pas mal de tâtonnements, du style « tiens, je vais creuser les cernes les plus tendres à la gouge, ça fera l’affaire » (résultat : ça ne fait pas l’affaire du tout), je suis tombée sur le site d’un artiste qui sait faire, et donc j’ai fait.
L’arbre est un acacia ; pour bien faire ressortir les cernes, il faut un bon ponçage préalable, puis on passe la surface au chalumeau : tous les détails se révèlent, d’autres se créent, des fissures, des craquèlements… Un coup de brosse métallique pour nettoyer, c’est prêt pour l’encrage.
Ici, l’encre est à l’huile, fluide mais pas trop (Sakura), l’impression se fait à la cuillère à soupe et à la patience, et le résultat n’est pas mal…
Le site de l’artiste est là : http://www.bryannashgill.com/
Depuis je fouille les bois avoisinants à la recherche d’une belle tranche d’arbre qu’un forestier aurait oubliée.
l’arrière-cuisine des on-dit
choses tentéesLes on-dit se terminent, ils sont presque tous imprimés. En exclusivité, voici l’arrière-cuisine, les tambouilles préparatoires ; j’ai évacué les pages comportant des calculs faux (diviser par 2 la largeur d’un A3, soit 29,7 cm, est toujours une épreuve).
et dix de der.
choses tentéesLa fin des on-dit… Les 2 premières images s’inspirent d’un mural de Seth Malland, visible là : http://creastreet.blogspot.fr/2012/06/seth-cest-blois.html
les dix on-dit
choses tentées
Une série en cours : des illustrations en linogravure sur des « on-dit » blésois, récoltés ici et là.
Je suis preneuse de tout on-dit supplémentaire, qu’il soit vérifié ou non (les moins vérifiables étant les plus recherchés) ; il m’en faudra 10, sinon c’est pas drôle.
Le tout s’inscrira dans les 40 ans du Grife, là : https://sites.google.com/site/grifeblois/
Allez, c’est pas tout, il m’en reste (7) 5 à graver, je reprends mes gouges.
cyanotype & garbage soup
choses tentéesC’est l’été et c’est la saison idéale pour faire du cyanotype.
Il faut 2 produits magiques*, du papier (type aquarelle ; il lui faudra apprécier l’eau), de l’eau donc, un peu de pénombre, de l’air et du soleil ; un hamac à proximité est un plus. Je n’irai pas plus loin dans la recette, plein de sites très bien faits la donnent (mais bizarrement sans évoquer l’intérêt du hamac).
Voilà quelques essais : des bestioles sous-marines, translucides, faites en sacs plastiques. On peut y voir une allusion à la soupe de déchets qui tourbillonne au large du Pacifique…
*Du ferricyanure de potassium et du citrate de fer ammoniacal vert. Dilués et mélangés, ils deviennent photo-sensibles, et bleuissent au développement.
gravure sur plastique
choses tentéesComme avec le Tetra Pak, pas de peur de rater avec le plastique…
A gauche, une gravure d’après une photo, visible là : http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/055.htm.
Il ya longtemps, un certain Jean-Louis Doze a photographié trois Fuégiens ; ils ont l’air effarouché, mais intrigué ; j’aime bien leur fragilité, leur torsion, la position des jambes… Pour l’occasion, leur appartenance au règne humain n’est plus totale, et ils contemplent un proche, qui n’a pas eu de chance.
Lapin !
choses tentées
Une imagette en linogravure, à la plaque perdue. Le terme « plaque perdue » est à prendre au sérieux : après 10 tirages dont 9 mal calés, il ne reste qu’une plaque rongée de partout et inutilisable, sauf pour immobiliser un meuble bancal.
La technique pourrait donc donner lieu au regret. Mais son coté radical coupe court au doute existentiel : bref, c’est plutôt jubilatoire.
l’impermanence des choses
choses tentéesVoilà un an que cette image me tarabuste ; ça a commencé avec un type sur une sorte de poulet rafistolé, ça continue avec un corbeau peut être plus apte au vol, mais à la destination identique.
A gauche : gouache ; au centre : gravure sur rhénalon ; à droite, linogravure.
gravure sur Tetra Pak
choses tentéesUn quelqu’un que je vois peu mais avec plaisir m’a parlé de la gravure sur Tetra Pak.
Il faut commencer par boire 1 litre d’un liquide quelconque, mais conditionné en brique, puis ouvrir l’emballage, y découper un morceau aux dimensions confortables, puis graver la face interne. En grattouillant à la pointe sèche, on obtient des traits ; au papier de verre, des gris ; en enlevant le plastique et l’aluminium, on découvre le carton, et on obtient des noirs. En découpant carrément des morceaux, on a le blanc du papier…
La technique a un petit côté garage très, très sympathique, et le résultat est plein de bonnes surprises.